Conçue dans les années 20, la Cité de Clairvivre a été construite entre 1930 et 1933, sous l’impulsion du secrétaire général de la SMBP Albert Delsuc. Elle était initialement destinée à accueillir les blessés du poumon de la Première Guerre Mondiale et leurs familles.
L'Histoire de
La cité de Clairvivre
Cette cité devait accompagner les tuberculeux hors des structures hospitalières, en leur permettant de reprendre une activité professionnelle tout en tenant compte de leur état de santé. Une surveillance médicale était alors assurée en permanence.
La Cité était alors composée de :
- un bâtiment de 200 chambres, réservé aux tuberculeux célibataires et visiteurs,
- 175 pavillons soit 340 logements destinés aux tuberculeux et leurs familles,
- un hôpital avec dispensaire et service social,
- tous les aménagements nécessaires à la vie d'une petite ville.
L’ensemble de ces constructions perdure mais les bâtiments ont changé d’affectation. L’établissement s’est progressivement transformé en sanatorium classique.
En 1937, il accueillit même des blessés espagnols. Durant la Seconde Guerre Mondiale, la cité a accueilli l’Hôpital de Strasbourg et a conservé depuis, une prégnance médicale que l’on retrouve dans l’appellation des bâtiments et des espaces de travail et dans les moyens humains longtemps alloués à l’établissement.
La Cité a conservé une culture médicale et paramédicale forte. Les établissements ont été structurés progressivement sous la gestion de la Société « La maison des blessés du Poumon » (SMBP).
En 1980 le sanatorium a fermé et cette entité est devenu un Etablissement Public Départemental (EPD), doté de services transversaux, d'un Etablissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT 1966), d'un Foyer d’Hébergement (FH), d'un Centre de Rééducation Professionnelle (CRP 1951) et d'un Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés (SAMSAH) crée en 2012.
Aujourd’hui, la Cité de Clairvivre accueille 450 personnes en situation de handicap accompagnées par 350 professionnels, au sein de deux plateformes : la Plateforme Formation & Orientation et la Plateforme Parcours, Autonomie & Inclusion.
Au-delà de ses missions médico-sociales, l’EPD gère également des activités commerciales, notamment un parc immobilier de plus de 220 logements et de gîtes, une chaufferie à sciure de bois, une station de pompage et 137 hectares de terrain…